L’autonomie électrique, la recherche du Graal pour le camping-cariste! comment produire et stocker l’électricité ? ceux qui font de longues escapades avec des temps d’arrêt prolongés sont toujours confrontés au souci d’économie de la batterie ils sont parfois contraints de faire des escales imprévues pour « refaire le plein »
Les équipements électriques sont de plus en plus nombreux et voraces en consommation, la télévision, la climatisation, font aujourd’hui partie du confort habituel.
La plupart du temps, tous ces appareils sont utilisés quand le véhicule est à l’arrêt, la batterie auxiliaire doit fournir toute l’énergie pour alimenter la pompe à eau, l’éclairage, la télé, le réfrigérateur, etc…ce qui conduit la plupart d’entre nous à préférer les séjours au camping ou à rechercher des bornes de recharge en permanence.
La « réserve » de batterie de 120 A (la majorité des batteries) généralement n’excède pas 48 à 72 heures sans rechargement, comment la calculer ? elle est déterminée par l’intensité des appareils utilisés.
I P/V Intensité, la tension V délivrée étant de 12 Volts, la puissance P est affichée sur la fiche technique de chaque appareil.
Par exemple, pour un appareil d’une puissance de 20 Watts, son intensité (A) est de 1,66 ampère. (I= 20/ 12)
La batterie pourra alimenter l’appareil pendant 120A / 1,66 A 72 heures en continu, avant d’être entièrement déchargée.
Pour estimer sa consommation journalière, il faut donc additionner les puissances de chaque appareil utilisé, et estimer en gros son temps d’utilisation.
Heureusement, tous les appareils ne fonctionnent pas en continu, à l’exception des diodes témoins, de l’alarme et du réfrigérateur (s’il n’est pas branché sur le gaz)
La pompe à eau, quant à elle ne fonctionne que quelques minutes.
Les plus gros consommateurs : le climatiseur, le réfrigérateur (hors gaz) la télévision et l’éclairage.
D’après les statistiques, on estime la consommation moyenne pour un couple dans un véhicule normalement équipé à environ 40 AH par jour, ce qui donne une autonomie vraiment maximale de 3 jours sans aucune recharge, mais en principe il n’est pas conseillé de laisser décharger totalement la batterie auxiliaire, la véritable autonomie en vivant normalement, sans chercher à « économiser » se situe à un peu plus de 2 journées avec une batterie auxiliaire à décharge lente.
Quelles sont les solutions alternatives ?
- S’équiper d’une 2ème batterie auxiliaire
- Recourir à des énergies renouvelables
Quel type de batterie ?
Les batteries au lithium : elles sont maintenant de plus en plus répandues dans les véhicules de loisirs, elles offrent d’excellentes performances pour un poids non excessif, elles sont à privilégier si votre consommation est importante (présence d’un climatiseur…) il faut compter quand même environ 1500 euros.
Les modèles AGM au plomb, à décharge lente, elles sont plus faciles à installer et beaucoup plus économiques, elles constituent encore la grande majorité des batteries installées, elles coutent en moyenne 300 euros.
Quant à leur durée de vie, c’est assez conséquent elles peuvent endurer des milliers de cycles charges/ recharges, ce qui laisse une « espérance de vie » de plus de 5 ans en usage intensif.
Ces modèles peuvent être montés sans l’aide d’un professionnel, si vous êtes un bricoleur averti, mais faites attention, les circuits électriques sur les véhicules aménagés sont assez sensibles et assez complexes, et ne tolèrent aucun « bidouillage ».
● les stations électriques nomades
Elles se charger à domicile avec du 220V, ou en 12 V avec un classique allume cigare, ou encore par une prise USB. Il faut compter une dizaine d’heures pour prendre une charge d’environ 1000 W avec cette méthode. Le fabricant Ecoflow a récemment sorti un nouveau modèle de recharge : le AC 800W destiné aux stations de la même marque, il se connecte sur l’alternateur .Ce modèle permet de prendre une charge de 1000 w en 90 minutes.
Les prix sont très variables mais les petits modèles à moins de 300 euros se limitent à la recharge des téléphones portables ou des tablettes, idéales pour voyager « léger » les modèles les plus évolués permettent d’alimenter les appareils les plus gourmands.
Idéalement et pour un coût réduit (environ 1000 euros) on peut associer une station électrique avec un panneau photovoltaïque, pour en assurer la recharge.
La station électrique peut servir largement à la maison pour d’autres usages : alimenter des outils de jardin, ou travailler dans les espaces non raccordés (dépendances, greniers…)
En cas de coupure de courant elle peut sauver le congélateur.
- Panneaux solaires(Ou plutôt « photovoltaïques)
Pour recharger une station, la puissance de charge doit être au Rendez-vous

Tenir compte de la taille et du type de panneau : monocristallin, poly cristallin, ils doivent être compatibles (connecteurs)
Monocristallines : mieux adaptées ? moins encombrant plus performant
Un plus pour éviter tout danger de surcharge et courts circuits ; installer un régulateur solaire
Les panneaux fixes ou relevables sur le toit sont plus performants que les panneaux mobiles mais plus chers (2000 à 2500 euros avec installation). Voici les éléments indispensables :
-panneau solaire
-régulateur de charge
-batterie auxiliaire
-onduleur pour la conversion du courant.
Plus les câbles et le kit de montage.
l’énergie dans la vie courante
● L’intérêt des convertisseurs
Pour faire fonctionner nos téléphones portables, nos ordinateurs, ou recharger la batterie des vélos à assistance électrique, nous avons besoin d’un branchement sur le 220 V.
Pour profiter des services de la batterie auxiliaire qui délivre 12 V, il faut un convertisseur.
Cet instrument sert à convertir le courant continu en courant alternatif à l’aide d’un oscillateur, pour optimiser le résultat il est préférable de choisir un modèle « pur sinus » qui fournit un courant sinusoïdal identique à celui de la maison, contrairement aux appareils plus bas de gamme qui fournissent un courant « pseudo sinus ».
L’échelle des prix est plutôt large : de 50 à 450 euros environ.
Il faut prendre en compte la puissance consommée en prenant une marge supérieure aux besoins évalués.
● Le chargeur booster :
Son coût est assez modéré, (à partir de 200 euros) il intervient pour, pallier la faiblesse du débit de courant quand le panneau photovoltaïque ne produit pratique ment plus d’électricité, ou si le moteur du véhicule tourne trop faiblement. Pour recharger la batterie auxiliaire.
Le chargeur booster assurera un débit régulier de 14 V.